Le vin tient une place déterminante dans la civilisation romaine. C’est un produit de grande consommation notamment à Rome où l’on estime à 130 litres/habitant la consommation annuelle. C’est également un moyen de troc prisé : contre du vin, les Romains échangent en Gaule des minerais, de la charcuterie et des esclaves.
La fabrication du vin chez les Romains est relativement bien documentée. Elle implique un usage large des lantes (fenugrec, racine d’iris, fleur de vigne, absinthe…) que l’on travaille par macération, infusion courte ou cuisson. Le vin est souvent très épicé, liquoreux et consommé allongé d’eau chaude ou froide.
Le vin est conservé et transporté dans des amphores rendues étanches par un procédé de poissage et hermétiques grâce à des bouchons de liège. Le vin pouvait, dans ces conditions, être bu jusqu’à 100 ans après sa production.